Abidjan, le 26 juin 2023 - La Côte d’Ivoire veut atteindre le taux de 20% de décaissement d’ici fin juin 2023, dans la mise en œuvre des projets et programmes financés ou co-financés par la Banque mondiale.
Cette ambition a été émise ce vendredi 26 mai 2023 lors de la revue annuelle des projets et programmes financés par la Banque mondiale. La réunion a été présidée par le Premier Ministre Patrick Achi.
Le Chef du gouvernement a souligné l’importance de ce rendez-vous qui permet de « relever les progrès accomplis et identifier les zones d’amélioration » dans la mise en œuvre de ces projets et programmes. Le Premier Ministre a donné des orientations aux coordonnateurs de projets et exprimé ses attentes vis-à-vis de la Banque mondiale. Il a assuré que le gouvernement ivoirien « s’engage à prendre en compte les recommandations formulées » par les travaux de la revue.
Patrick Achi a par ailleurs rappelé que toutes ces actions visent un seul objectif qui est l’amélioration des conditions de vie des populations.
Le Ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly, a indiqué que l’Etat ivoirien souhaite créer « une dynamique interactive entre tous les acteurs de l’écosystème de la gestion des projets ». Il s’est en outre félicité de l’accroissement substantiel des appuis de la Banque mondiale à la Côte d’Ivoire. Ceux ci sont passés de 2,8 milliards de dollars en 2019, à 5,7 milliards de dollars en 2023.
Coralie Gevers, directrice des opérations de la Banque mondiale en Côte d'Ivoire s’est également félicitée de ce que les programmes mis en œuvre dans les secteurs du développement humain, de l’eau et de l’assainissement « performent extrêmement bien ». Elle a par ailleurs souhaité une amélioration du niveau global des résultats.
Pour rappel, la revue annuelle est un exercice auquel se soumettent ensemble le gouvernement et la Banque mondiale. Il vise à faire le point de la coopération entre les deux entités à une période précise. La Côte d’Ivoire, faut-il le souligner, est le second pays en Afrique sub-saharienne derrière le Nigéria, en termes de volume de portefeuille de la Banque mondiale.