Boundiali, le 12 juillet 2024 - Le Premier Ministre, Ministre des Sports et du Cadre de Vie, Robert Beugré Mambé a exprimé, le samedi 12 juillet 2024 à Boundiali, toute sa fierté devant les succès que connaît la culture de l'anacarde en Côte d'Ivoire. Toute chose qui impacte positivement la vie des populations.
C'était à l'inauguration de l’unité industrielle de transformation de noix de cajou de Boundiali.
"Sous le leadership du Président de la République Alassane Ouattara, je voudrais me féliciter des résultats enregistrés par la culture de l'anacarde en Côte d'Ivoire. Le secteur de l'anacarde a connu des progrès depuis 2011 et impacte aujourd'hui positivement la vie des populations", s'est réjoui Beugré Mambé.
Pour etayer ses propos, le Premier Ministre a affirmé qu'en 2011, la production d'anacarde était de 400 000 tonnes et en 2023 elle est passée à 1 200 000 tonnes. En 2019, la transformation du cajou était à 9% , pour atteindre 22% en 2023.
En 2011, il n'y avait que quelques unités de transformation, mais en 2023 le pays a compté 35 unités de transformation de la noix de cajou.
Selon le Chef du gouvernement, l'on comptait 420 000 acteurs pour la filière cajou en 2023, avec à la clé 15 000 emplois directs et 70 000 emplois indirects. Cette filière permet de nourrir 3 à 4 millions de personnes. "Les impacts de la culture du cajou sont à la fois économiques, sociaux et environnementaux", a soutenu Beugré Mambé.
L’usine de transformation de noix de cajou de Boundiali est située dans le village-communal de Tombougou-Samorosso. Elle est bâtie sur une superficie de 10 hectares, avec une capacité de traitement de 50 tonnes/jour.
Son coût est estimé à environ 15 milliards de francs CFA. Elle est l’œuvre de Pan African Agro Commodities, à travers Al Sayegh Group venu d’Abou Dabi. Avec cette usine, le gouvernement ivoirien ambitionne d'atteindre un taux de transformation de 50% de la production locale de l’or gris d’ici 2030.
Cette unité de transformation permettra à tous les acteurs de la filière de vivre décemment de la culture de l'anacarde. Génératrice de 2 000 emplois directs et de 3 000 emplois indirects, à terme ce seront 6 000 emplois directs et 10 000 emplois indirects. Cette usine sera suivie d'une deuxième pour le bonheur des populations.
Elle permettra de résorber le chômage des jeunes, de participer à l'autonomisation des femmes dans la région. C'est une usine qui va faire le bonheur des populations dont l'une des activités principales est la culture de l'anacarde.
Il faut noter que la région de la Bagoué produit au moins 10% de la production nationale, soit 100 000 tonnes.