Yamoussoukro, le 13 novembre 2024 - Le Premier Ministre, Ministre des Sports et du Cadre de Vie, Robert Beugré Mambé, a indiqué le mercredi 13 novembre 2024 à Yamoussoukro, que la mise en œuvre efficace du Projet de Développement des Chaines de Valeurs Vivrières (PDC2V) contribuera significativement au renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans le pays et même dans la sous-région. C’était à la cérémonie de remise de chèques des 238 bénéficiaires de la Cohorte 2 dudit projet, qui inclut le Fonds à Coûts Partagés.
" La mise en œuvre efficace du PDC2V contribuera significativement au renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans le pays et même dans la sous-région ".
Et d'ajouter que le Président de la République, Alassane Ouattara, a défini cinq priorités dont il a fait des enjeux majeurs principalement pour le monde agricole et la vie sociale des Ivoiriens, à savoir assurer une forte production de cultures vivrières et de produits aquacoles en Côte d’Ivoire pour le bien-être des Ivoiriens et alimenter en grande quantité les marchés en produits vivriers et aquacoles.
En outre, le Chef de l’Etat tient à réduire par voie de conséquence le coût de la vie, à partir de nos marchés grâce aux productions ; préserver l'environnement en réalisant une agriculture durable, résiliente et capable de se renouveler d'année en année ; et faire de la Côte d’Ivoire le champion d’Afrique dans tous les domaines.
Le PDC2V facilite l'accès au financement adapté et aux innovations pour des chaines de valeurs vivrières plus compétitives ; améliore l’environnement des affaires et le renforcement institutionnel. En plus, il favorise la création de chaînes de valeurs agro-alimentaires productives et résilientes, la mobilisation des investissements privés productifs le long des chaines de valeur et la gestion des projets.
L’objectif du PDC2V est de soutenir le développement de chaines de valeurs agro-alimentaires inclusives, résilientes et compétitives, dont leurs acteurs tirent parti dans les zones du projet ; renforcer les institutions pour la fourniture de services ; et assurer le développement de chaines de valeur vivrières inclusives et compétitives générant de la croissance économique et diversifiant les opportunités d'emploi.
Le Fonds à Coûts Partagés (FCP) propose des accompagnements et assistances aux producteurs. C’est un instrument d’appui au développement, de même qu'il est un mécanisme de financement de projets des chaines de valeurs vivrières.
Il sert à financer l’assistance technique (préparation du plan d’affaire, suivi-accompagnement du bénéficiaire) et l’investissement lié à la production, la transformation, le stockage et la commercialisation des produits dans les chaînes de valeurs aquacole, maraichère, manioc et autres activités connexes au développement de ces filières. Le rôle du FCP est de lever les limites des demandes de crédit des acteurs.
Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani a salué l’étroite collaboration entre les ministères dans le cadre de ce projet et s'est félicité de voir ce projet se matérialiser. A l'en croire, le PDC2V œuvre prioritairement à la création de richesse, d’emploi et au développement de PME compétitives.
Pour la directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d'Ivoire, Marie-Chantal Uwanyiligira, le rôle de son institution est de créer les conditions pour faciliter et accompagner les entrepreneurs. A cet égard, elle encourage les Petites et Moyennes Entreprises (PME), car ce sont elles qui créent les emplois, tiennent les économies et innovent.
La porte-parole des récipiendaires, Bessé Antoinette, dira : "Nous nous engageons à utiliser ces ressources de façon responsable et nous réaffirmons notre détermination à contribuer de façon significative à l’atteinte de la souveraineté alimentaire de notre pays. Nous épousons parfaitement ce modèle de financement".
Notons que le FCP est doté d’un montant global de 160,18 milliards de FCFA. Il vise à adresser les principaux défis des filières manioc et maraîcher.