Religion : le Premier Ministre Beugré Mambé échange avec le Président de l'Eglise Méthodiste Unie de Côte d'Ivoire, le Bishop Benjamin Boni ( 12-02-2025 ) 

Abidjan, le 12 février 2025 - Le Premier Ministre, Ministre des Sports et du Cadre de Vie, Robert Beugré Mambé, a échangé le 12 février 2025 à Abidjan, avec le Président de l'Eglise Méthodiste Unie de Côte d'Ivoire, le Bishop Benjamin Boni. Il est allé présenter ses vœux de santé et de bonheur au guide religieux et lui traduire sa reconnaissance et sa gratitude pour les prières qu’il a bien voulu formuler pour le pays tout entier et en particulier pour les Éléphants, lors de la Coupe d’Afrique des Nations du football (CAN 2023), remportée par ces derniers.

Le Chef du gouvernement a encore sollicité le Bishop pour des prières en cette année 2025, année au cours de laquelle va se tenir l’élection présidentielle, précisément le 25 octobre. Le souhait de Beugré Mambé est que tout se passe dans la paix et le calme.

« Nous avons reçu le Premier Ministre avec qui nous avons échangé sur ce qui nous unit, sur nos devoirs par rapport à cette nation qui est la nôtre et que nous aimons tous. Cela est d'autant plus important que nous sommes en année électorale. Nous savons tous quels sont les sentiments qui sont partagés aujourd'hui. Ce sont des sentiments de peur. Mais nous savons une chose, c'est que notre Dieu est le Dieu de la nation ivoirienne. Les élections ne devaient pas être vues comme étant un épouvantail, comme étant une réalité qui fasse peur. Ce sont des articulations régulières de l'histoire d'une nation. Il faut pour cela que chacun de nous joue sa partition », a affirmé le Bishop Benjamin Boni.

Pour lui, les religieux ont l’impérieux devoir de porter la nation au pied de Dieu. Et Dieu bénira cette nation. Ils doivent prier, parler avec les communautés, les préparer et les aider à aller à ces échéances électorales en toute responsabilité. Et ce, en faisant attention aux sentiments, aux paroles qu’elles prononcent et aux actes qu’elles posent.

Il a conclu, en demandant aux gouvernants de comprendre leur responsabilité, car même si la vie de la nation est glorieuse, elle est aussi fragile. Il a exhorté les uns et les autres à aller du côté du Seigneur en faisant ce qu’il faut afin que tout se passe bien.