Dimbokro, le 08 mars 2025 - Participant à la célébration de la 48e édition de la Journée internationale des droits de la femme, ce samedi 08 mars 2025 à Dimbokro, la Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies, Helène N'Garnim-Ganga, a salué les efforts du gouvernement ivoirien en matière de promotion de la femme. Une cérémonie présidée par la Première dame Dominique Ouattara.
« Grâce à vos efforts, le pays est classé premier pays africain dans la lutte contre les discriminations à l'égard des femmes et des filles, selon le rapport de l'OCDE sur l'indice d'institution sociale et égalité de droits pour les filles en 2024. L'entrée de la Côte d'Ivoire dans le Conseil d'administration de l'Organisation des Nations Unies pour les Femmes, (ONU-Femmes) en 2024, traduit également son leadership et toute l'influence que le pays entend continuer d'assurer sur le plan mondial pour l'avancée de l'agenda dédié à l'égalité des sexes et à l'autonomisation des femmes », a dit Helène N'Garnim-Ganga.
Pour la Première Dame Dominique Ouattara, « cette reconnaissance est le fruit de réformes audacieuses initiées par le Président de la République Alassane Ouattara, qui a toujours mis en priorité le bien-être des populations en général, et la promotion du genre en particulier ».
Ce fut l'occasion pour Dominique Ouattara de relever des acquis notables, notamment la construction de nouveaux hôpitaux et centres de santé, d'infrastructures routières modernes, facilitant ainsi l'accès aux soins et aux services essentiels, particulièrement pour les femmes et les enfants. L'accès à l'eau potable et à l'électricité a été facilité, témoignant d'un développement socio-économique durable.
Le gouvernement a également investi massivement dans l'éducation, en construisant des écoles et des collèges dans les zones les plus reculées, favorisant ainsi la scolarisation des enfants, particulièrement des jeunes filles.
Sur le plan politique, l'instauration d'un quota de 30% de femmes élues et l'ouverture à des emplois traditionnellement réservés aux hommes, comme au sein de l'École Militaire Préparatoire Technique (EMPT) et la Gendarmerie, entre autres, témoignent d'un engagement résolu en faveur de la promotion du genre.
La Première dame a aussi cité la nomination de femmes à des postes de décision, ainsi qu'à la tête d'institutions publiques, telles que le Sénat, la Cour constitutionnelle ou encore la Commission nationale des droits de l'homme.
Grâce à la volonté du Président de la République Alassane Ouattara, « le Fonds d'appui aux femmes de Côte d'Ivoire (FAFCI) est devenu un outil efficace d'autonomisation, avec un capital de 28 milliards de francs CFA, pour plus de 420.000 femmes financées à travers tout le pays », a-t-elle ajouté, tout en annonçant une nouvelle dotation de 400 millions FCFA pour les femmes de la région du N'zi, pour atteindre un montant total de 2,215 milliards de FCFA. Elle a également fait des dons en vivres et non vivres d'une valeur de 500 millions aux femmes.
Toute chose qui permet aux femmes de cette localité de développer leurs activités génératrices de revenus et d'améliorer les conditions de vie de leur famille.
Cependant, malgré les avancées, a souligné la Ministre de la Femme, de la famille et de l'enfant, Nasseneba Touré, « des défis majeurs subsistent. Les violences basées sur le genre, les inégalités économiques et politiques, ainsi que les effets du changement climatique, continuent de péser lourdement sur les femmes, en particulier celles des zones rurales (...) Il est donc de notre devoir de continuer à écrire l'histoire des femmes avec elles et pour elles », a indiqué la Ministre.
Au nom des populations du N'zi, le Ministre des Finances et du Budget, par ailleurs Maire de la commune de Dimbokro, Adama Coulibaly, a exprimé sa reconnaissance au Président de la République et à la Première Dame pour les actions de développement réalisées dans la région.
Cette 48e édition de la Journée internationale des droits de la femme a mobilisé de nombreuses personnalités, notamment des Présidents d'institutions, des membres du gouvernement, des responsables de mission et des cadres de la région du N'zi. Elle avait pour thème : "Droits de la femme en Côte d'Ivoire, 30 ans après Beijing, réalisation et stratégie pour l'avenir".