La journée du mercredi 24 au jeudi 25 mai 2017 a été marquée par de nombreuses inondations survenues dans plusieurs quartiers d'Abidjan notamment à Yopougon, Cocody riviera Bonoumin, Deux plateaux les perles, Angré et Koumassi, avec 5 cas de décès enregistrés dans le quartier de yopougon le jeudi 25 mai, en plus des 2 personnes décédées la veille dans le quartier de Cocody.
Préoccupé par cette situation devenue récurrente à Abidjan en période des pluies, le Ministre Isaac Dé, en charge de la Construction, du Logement, l'assainissement, et de l'Urbanisme, en compagnie du Ministre Amédé Kouakou, en charge des Infrastructures Economiques, du Directeur de l'Office Nationale de l'Assainissement et du Drainage (ONAD) et d'une forte délégation de techniciens, ont visité les ouvrages d'assainissement pour s'assurer de leur bon fonctionnement et identifier les causes des inondations et des effondrements. La délégation s'est également rendue sur la plupart des sites inondés et sinistrés, aux côtés des familles victimes.
Il ressort de la tournée du Ministre qu'il s'agit de clôtures mal construites qui se sont écroulées sur des maisons précaires voisines. Le constat fait état de ce que les drames enregistrés ne sont pas du fait de problèmes d'assainissement mais résultent plutôt de mauvaises constructions, tant en termes de non respect des normes qu'en termes de qualité des matériaux utilisés. Les murs qui se sont écroulés n'ont pas supporté la poussée des eaux, preuve qu'il y avait manifestement un défaut de construction à l'origine.
Selon le Ministère de la Construction, les causes les plus fréquentes d'inondation sont dues à l'obstruction des ouvrages par les déchets et par les constructions anarchiques, en dépit des avertissements et alertes envoyés par les services techniques publics avant chaque saison des pluies.
Il y a nécessité pour le Ministère d'exhorter les populations à prendre conscience de leur part de responsabilité. Car l'Etat fait sa part par l'investissement de gros moyens dans les services d'assainissement et de drainage mais malheureusement, les efforts consentis ne prospèrent pas à long terme, à cause du comportement des populations.
Le constat fait état de construction dans les zones non habitables, dans les zones à risques, c'est-à-dire les bassins d'orage, sur les servitudes et les emprises des ouvrages de drainage et d'assainissement sans permis de construire.
Service communication