Le Directeur de cabinet adjoint du Ministre du Plan et du Développement, M. Kobenan N'Grouma, représentant la Ministre Nialé Kaba, a officiellement procédé le 1er juin à l'ENSEA-Cocody, à l'ouverture de l'atelier de lancement du processus d'élaboration de la Stratégie Nationale de Développement Statistique (SNDS 2017-2021).
Il avait à ses côtés le Chef de section Gouvernance, Economie et Secteurs sociaux de la Délégation de l'Union Européenne en Côte d'Ivoire, Charles Raudot De Chateney, le Directeur Général de l'Institut National de la Statistique (INS), Doffou N'Guessan, et le Directeur de l'ENSEA, Kouadio Hugues.
Ledit atelier qui prend fin le 02 juin se tient à l'initiative de l'INS, avec l'appui technique et financier de l'UE, à travers le Projet d'Appui au Système National de Planification et de Statistiques (PAPS) dans le cadre du Programme d'appui à la gouvernance (PAG).
Il sera l'occasion de faire adopter par le Conseil National de la Statistique, un document décrivant les actions à mener et les projets à réaliser à l'horizon 2021, pour accroître la capacité du Système Statistique National (SSN) à satisfaire la demande nationale en statistiques.
Au nom de la Ministre, le Directeur de cabinet adjoint a soutenu la nécessité de disposer d'instruments d'analyses statistiques efficaces et fiables devant permettre aux décideurs d'orienter leurs stratégiques de développement.
Il a félicité en conséquence les partenaires au développement, notamment la Délégation de l'UE, pour leur contribution à l'élaboration de la SNDS.
Tout en encourageant l'INS dans la poursuite de l'innovation et d'amélioration de l'instrument statistique national, M. N'Grouma a réaffirmé « l'engagement du Gouvernement » à appuyer ces initiatives qui feront de la Côte d'Ivoire à l'horizon 2020, une référence en matière de production statistique en Afrique.
Certain qu' « il n'y a pas d'émergence possible sans des données fiables sur le développement du pays, sa situation économique et sociale », M. Raudot De Chateney a dit que l'UE est « heureuse et fière d'apporter son appui à la SNDS ».
Il a expliqué que « cet appui consiste en la mise à disposition d'expertise technique et la facilitation logistique ».
En tant que DG de l'INS, M. Doffou a présenté la démarche méthodologique retenue pour l'élaboration de la SNDS 2017-2021 qui, selon lui, intervient dans un contexte différent de celui de 2012-2015 dont « la mise en oeuvre ne s'est pas effectuée au rythme souhaité, un nombre important de projets n'ayant pas été réalisé ». Pour ce faire, il a proposé « l'évaluation de la mise en oeuvre de la SNDS 2012-2015 et le diagnostic du SSN, l'élaboration d'une vision et l'identification des axes stratégiques, l'élaboration de plan d'actions et la validation de la SNDS par les acteurs du SSN ».
Pour la réussite de cette SNDS, il a plaidé auprès « des autorités politiques et des partenaires au développement pour leur engagement qui est un facteur de succès » afin de faire de la SNDS « un outil commun et partagé ».
Pour la précédente SNDS 2012-2015, sa mise en oeuvre était estimée à 90,608 milliards de FCFA dont 17,856 milliards de FCFA au titre de la convention entre l'INS et l'Etat ivoirien.